Newsletter du 18/05/2025 : la culpabilité des mamans
Le club des mamans coupables
Tu sais, pendant longtemps, j’ai appartenu au club très secret des mamans qui culpabilisent tout le temps.
Voici quelques perles tirées de ma propre collection de pensées coupables :
J’ai lu qu’une seule histoire ce soir, il m’en demandait une autre… mais j’étais KO. → Coupable.
J’ai servi des coquillettes-jambon… encore. → Coupable.
J’ai fait une séance de sport au lieu de chercher les enfants plus tôt à la crèche. → Coupable.
J’ai remis des chaussettes pas très nettes à ma fille… le panier à linge déborde. → Coupable.
J’ai laissé mon enfant regarder un dessin animé pour pouvoir faire une sieste. → Coupable.
On en rigole maintenant.
Mais sur le moment, cette fichue culpabilité me collait à la peau.
Et pourtant… rien de tout ça n’a laissé de trace
Tu veux savoir ce que tout ça a changé dans la vie de mes enfants ?
Rien. Nada. Zéro.
Ils ne s’en souviennent pas. Ils s’en fichent.
Et moi aussi, aujourd’hui.
Parce qu’un enfant n’a pas besoin d’une maman parfaite.
Il a besoin d’une maman présente à elle-même, qui respire, qui rit, qui se plante et qui recommence.
Une maman qui montre que prendre soin de soi, c’est aussi une preuve d’amour.
Et si tu arrêtais de tout compliquer ?
Le bonheur, c’est pas un tableau Pinterest.
C’est eux qui sautent sur le canapé en slip en chantant du Lara Fabian (véridique... haha).
C’est toi qui acceptes de manger sur la table basse un dimanche soir en pyjama.
C’est les éclats de rire en jouant au ballon dans le jardin alors qu’ils viennent juste de prendre la douche (tant pis).
Les souvenirs qui comptent ne sont pas ceux qu’on planifie.
Ce sont ceux qu’on vit sans pression.
Défi des 4 jours : bye bye culpabilité
Un petit pas chaque jour pour remettre la légèreté au cœur de ta vie de maman :
Jour 1 – La phrase miroir
Note toutes les fois où tu te dis “j’aurais dû” dans la journée.
Puis transforme chaque phrase en : “J’ai fait de mon mieux avec l’énergie que j’avais.”
Jour 2 – L’inaction joyeuse
Fais volontairement quelque chose de “pas productif” avec ton enfant : gribouiller, inventer une chanson débile, danser comme une folle dans le salon…
Et respire : tu n’as rien à prouver.
Jour 3 – Le repas déculpabilisé
Ce soir, c’est “menu freestyle” : restes, pique-nique au salon, livraison ou coquillettes-party.
Et si quelqu’un râle, tu lui proposes de cuisiner.
Jour 4 – Le souvenir inutile
Choisis un moment simple que tu as vécu récemment et demande-toi :
“Pourquoi celui-là m’a marquée ?”
Tu verras : ce n’est jamais le repas parfait ou la maison nickel… mais les émotions vraies.
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